Que fait cette plante parmi nos huiles essentielles, on pourrait se le demander, bien sûr, on ne peut pas ne pas citer l’huile essentielle de romarin à verbénone pour stimuler la mémoire.

 Mais une analyse et une utilisation de cette plante m’ont conduit à penser qu’il n’y a pas  d’équivalent dans notre vieille Europe. 

Sa richesse en saponosides triterpéniques dont  les bacosides A et B lui confèrent des propriétés exceptionnelles,  tant au niveau du stress que des fonctions cognitives et de l’ apprentissage. 

Mais également,  sur ce qu’on appelle la neuroplasticité (action par laquelle, la Bacopa riche aussi en antioxydants, pourrait agir sur le cerveau et ainsi aider à freiner les maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson).

De plus, comme  si cela ne suffisait pas, voilà une plante qui se paie le luxe d’agir aussi sur les troubles digestifs. On se plait à  raconter facilement que Gandhi l’a utilisée toute sa vie et sincèrement quand on teste son efficacité on  ne peut que comprendre pourquoi.

Mais au fait comment peut-on l’utiliser : elle est vendue sous de nombreuses formes, je me contenterai de vous proposer ma formule personnelle : vous pouvez mettre entre 100 et 200 grammes de Bacopa Monniéri dans un grand bocal contenant un litre et demi de vin bio,   laisser macérer minimum 15 jours en remuant fréquemment la préparation.

Après vous pourrez prendre à l’apéritif de midi  l’équivalent de 3 à 4 cuillerées à soupe dans un verre complété par de l’eau. C’est amer, mais tellement efficace. Inutile de passer la macération au bout de 15 jours, vous pouvez laisser macérer pendant toute la période de consommation.